Quelles sont les normes en vigueur ?
Les normes appliquées sont définies par les autorités sanitaires et par l’Union Européenne, selon le principe de précaution maximale afin de protéger la santé des consommateurs et des personnes les plus fragiles.
Elles reflètent deux préoccupations essentielles :
- en priorité, la santé publique : l’eau potable ne doit pas contenir de micro-organismes ou substances toxiques à des concentrations pouvant constituer un danger pour la santé des consommateurs,
- le confort des consommateurs est également pris en compte : l’eau doit être incolore, inodore, équilibrée en sels minéraux et être agréable à boire.
Comment l’eau potable est-elle contrôlée ?
Le contrôle de la qualité de l’eau porte sur 60 paramètres qui permettent :
- de connaître la composition physico-chimique de l’eau (pH, minéralisation…),
- d’analyser ses caractéristiques sensorielles (couleur, saveur…),
- de rechercher d’éventuelles substances toxiques (métaux lourds, pesticides…),
- de vérifier sa conformité bactériologique.
L’Agence Régionale de Santé Occitanie réalise le contrôle réglementaire de l’eau distribuée. Ce contrôle porte sur la qualité de l’eau, l’état et le fonctionnement des systèmes de production et de distribution des eaux. Ces analyses sont effectuées dans des laboratoires agréés.
Eau de Toulouse Métropole réalise ses propres contrôles tout au long du parcours de l’eau, de la prise d’eau au robinet du consommateur. Ces analyses sont effectuées dans des laboratoires certifiés par le Comité français d’accréditation.
Le chlore, une arme contre les bactéries
Pourquoi ajoute-t-on du chlore dans l’eau ?
- L’ajout de chlore permet de maintenir la qualité bactériologique de l’eau jusqu’à votre robinet. Il agit comme un conservateur alimentaire. Il limite le développement des bactéries dans le réseau de distribution.
- C’est pourquoi il doit toujours exister une teneur minimale en chlore dans l’eau pour s’assurer que les bactéries sont éliminées,
- L’injection de chlore se fait à faibles doses à la sortie de l’usine, puis en différents points du réseau de distribution, notamment au niveau des réservoirs semi-enterrés ou des châteaux d’eau.