Depuis le 1er janvier 2020, Toulouse Métropole bénéficie d’une gestion unifiée de l’eau à l’échelle des 37 communes de la Métropole. Toulouse Métropole, autorité organisatrice des services publics de l’eau et de l’assainissement, a fait le choix, pour douze ans, de déléguer la gestion de l’eau potable, de l’assainissement et des eaux pluviales.
Une nouvelle marque
La marque Eau de Toulouse Métropole regroupe l’ensemble des activités du cycle de l’eau - eau potable et assainissement - à l’échelle métropolitaine. Elle s’affiche sur les différents supports du service : véhicules, habillement des collaborateurs, panneaux de chantier, ouvrages et usines.
Deux opérateurs
Toulouse Métropole a confié la gestion de l’eau potable à Veolia, via la société dédiée SETOM, et la gestion de l’assainissement et des eaux pluviales à Suez, via la société dédiée ASTEO. Ce choix a été voté en décembre 2018 par le Conseil de la Métropole au terme de plusieurs mois d’études comparatives entre gestion en régie et délégation de service public.
Eau potable
Eau de Toulouse Métropole a pour mission d'assurer la production et la distribution de l’eau potable.
La production
Trois stations de production d'eau potable assurent en partie la fourniture d'eau sur le territoire de Toulouse Métropole :
- Clairfont,
- Pech David,
- Tournefeuille.
En complément de la production d'eau de ces 3 usines, Toulouse Métropole procède à des achats d'eau auprès des collectivités suivantes :
- Institution des Eaux de la Montagne Noire (IEMN) via l’usine de Picotalen,
- Saudrune Ariège Garonne (SAGe) via l’usine de Roques,
- Syndicat Intercommunal des Eaux des Vallées du Girou, de l'Hers, de la Save et des Coteaux de Cadours via l’usine de Saint-Caprais.
La distribution
Eau de Toulouse Métropole compte 3 331 km de réseaux, 61 réservoirs et bâches, 3 surpresseurs et 10 stations de reprise sur son territoire.
Assainissement
Eau de Toulouse Métropole a pour mission d'assurer la collecte et le traitement des eaux usées, de gérer les eaux pluviales et de les restituer en milieu naturel en le préservant de toute dégradation.
La collecte et le traitement des eaux usées
Toulouse Métropole compte 2 563 km de réseaux. 17 stations d'épuration assurent le traitement des eaux usées dont la station d'épuration de Ginestous-Garonne. Si la station d'épuration de Ginestous concentre près de 88% des flux de pollution organique du territoire avec rejet en Garonne, les 12% restants sont collectés par 9 autres stations de petites à moyennes importances, comme celle de l'Aussonnelle à Seilh ou celle de Castelginest, dont la plupart ont pour exutoire de plus petits cours d'eau tel l'Aussonnelle ou l'Hers Mort.
Il faut noter, par ailleurs, que les effluents des communes de Cugnaux et Villeneuve-Tolosane sont traités par la station d'épuration de la Saudrune (usine du SAGe).
Collecte des eaux pluviales
Toulouse Métropole gère 2 204 km de réseaux enterrés, 1345 km de fossés et 150 bassins. Une bonne gestion des eaux de ruissellement s'impose pour éviter de saturer les réseaux et provoquer des inondations lors de violents orages. La gestion des inondations passe par une maîtrise de l'imperméabilisation des sols. L'action est menée par Toulouse Métropole au moment de l'instruction des permis de construire. Le suivi de ces opérations se traduit par un contrôle sur le terrain qui se conclut par une déclaration de conformité.
Les collectifs d'habitation ainsi que les opérations générant des surfaces imperméabilisées importantes (bâtiments industriels, parkings...) font l'objet d'une attention particulière. Deux types de techniques peuvent être mis en place : les techniques d'infiltration (puits d'infiltration, tranchée, bassin) et les techniques de rétention (bassin étanche, surdimensionnement de réseau, structure réservoir, stockage sur terrasse).
L'assainissement non collectif
On entend par assainissement non collectif tout dispositif permettant l'assainissement des constructions non raccordées à un réseau d'eaux usées. Toulouse Métropole assure, par l'intermédiaire de son Service Public d'Assainissement Non Collectif (SPANC), des missions de contrôle de conception et de conformité, de réalisation et de fonctionnement sur les 3 664 installations de son territoire.